A quelques pas de la pompe de l’Ange vers le Pizza Hut, levez les yeux et vous apercevrez un pignon dont les briques recouvertes à la feuille d’or surplombent le quartier commerçant. Ce mur n’a pas été réparé, l’or agit ainsi comme un révélateur de chaque trace se trouvant dans la terre cuite : fissures, déformations, éclats… C’est le jeu de la lumière sur l’or qui révèle ce qui était pourtant invisible tout en cachant son propre support, sorte de pudeur de la matière qui se révèle.
Financée par les entreprises mécènes du collectif Namosa de Prométhéa, « L’empreinte de l’Ange » est un projet collaboratif entre Patrimoine à Roulettes et le Centre d’Expression et de Créativité LST (Lutte, Solidarité, Travail), mouvement d’éducation permanente et de lutte contre la pauvreté.
L’installation a pour but d’aborder les questions de mémoire et d’oubli, d’identité et de collectivité, de richesse et de précarité. En résonance à ce projet, le mouvement LST a créé le parcours sonore « Empreintes dans la ville » qui invite à déambuler sur les traces de la vie et des combats des plus pauvres.