Les mini sculptures

Après Londres, Berlin, Paris, Barcelone, Milan ,Malmö ou Bruxelles, les figurines d’Isaac Cordal se sont disséminées dans les rues de Namur, en 2017. Cachées dans une niche ou un éclat de mur, assises sur un rebord au-dessus d’une vitrine ou accrochées à un câble électrique, elles forment un parcours urbain insolite à découvrir à pied entre l’Hôtel de Ville et les Bateliers en passant par le piétonnier et le quartier des Carmes.

L’artiste espagnol Isaac Cordal utilise la sculpture et la photographie comme moyen d’expression. Pour lui, le street art est une forme de combat. De façon ironique, mais aussi poétique, ses petits personnages racontent une histoire et interpellent les passants. Ils jettent un regard critique sur la société de consommation, s’interrogent sur le sort réservé à notre humanité, attirent l’attention sur l’absurdité de notre existence.

Isaac Cordal éprouve de l’empathie envers les « petites gens » et invite les passants, au détour d’une rue, à réfléchir sur le rôle et la place que l’on occupe dans la société. Ou tout simplement à poser un regard neuf et curieux sur la ville et ses habitants les plus fragiles.

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After London, Berlin, Paris, Barcelona, Milan, Malmö and Brussels, Isaac Cordal's figurines were scattered across the streets of Namur in 2017. Hidden in a niche or a fragment of wall, sitting on a ledge above a shop window or hanging from an electric cable, they form an unusual urban route to be discovered on foot between the Town Hall and the Bateliers, via the pedestrian precinct and the Carmes district.

Spanish artist Isaac Cordal uses sculpture and photography as a means of expression. For him, street art is a form of combat. Ironically, but also poetically, his little characters tell a story and challenge passers-by. They take a critical look at consumer society, question the fate of our humanity, and draw attention to the absurdity of our existence.

Isaac Cordal feels empathy for the ‘little people’ and invites passers-by, as they turn a corner, to reflect on their role and place in society. Or simply to take a fresh, curious look at the city and its most vulnerable inhabitants.